Sextuple champion de France de la Montagne. Cette discipline appelée course de côte est la plus ancienne du sport automobile. Elle se pratique sur des routes de montagne de 3 à 6 kms, et peu rassembler plus 200 concurrents. Gagner et rester le meilleur.
Gagner et rester le meilleur
Se préparer à une compétition
Cette discipline appelée aussi course de côte est la plus ancienne du sport automobile. Elle se pratique sur des routes de montagne de 3 à 6 kms, et peu rassembler plus 200 concurrents. Véritable sprint, les courses se disputent en moins de 2 minutes et la victoire se joue au centième voire parfois au millième de seconde. Il y a des semaines, des mois de préparation pour être LE plus performant sur les quelques minutes de course. Gestion de stress, investissement maximal, optimisation de la technique font parti des points clés à la réussite.
- Ses thèmes d’interventions favoris
- La préparation à une compétition (Comment se préparer à affronter les sollicitations et exigences de la discipline)
- Gestion du stress (La discipline de la Montagne génère beaucoup de stress, comment le gérer et s’en servir pour la performance)
- Gagner et rester le meilleur (Arriver à gagner est difficile, rester en haut de l’affiche l’est encore plus)
- La prise de décision (A 200 km/h, sur une route étroite de Montagne, l’erreur est interdite)
- Derrière le pilote, une équipe, une armée (Trop souvent peu valorisé, le travail de l’équipe est primordial pour la performance)
I- Se préparer à une compétition.
La première compétition du Championnat de France de la montagne a lieu début avril. La plupart des spectateurs et aficionados de la discipline pensent que notre activité démarre alors en cette période. C’est évidemment faux car avant d’être sur la ligne de départ, il faut être prêt. Le conférencier pilote de course de côte remet alors tout en question des mois avant pour tout optimiser. A commencer par la voiture, Il effectue une multitude de tests pour trouver les meilleurs réglages en fonction de la configuration des courses. Beaucoup de paramètres sont réglables comme les amortisseurs, l’appui aérodynamique, les rapports de boîte de vitesses, …
Le conférencier d’entreprise et Coach de pilotage est régulièrement en relation avec le constructeur pour bénéficier des dernières évolutions qui émanent du bureau d’étude œuvrant sans cesse pour faire progresser leur machine. Sa voiture est un sport proto de marque Norma (construction Française) motorisé par un moteur V8 qui développe 500 chevaux pour 685 kgs. Elle est chaussée de pneumatiques ayant énormément d’adhérence ce qui la rend très difficile à piloter. Il faut alors engranger un minimum de kilomètres avant la saison pour la maîtriser et l’exploiter. Mais ce bolide est aussi contraignant à piloter car il est très « physique ». En effet sans aucune assistance de frein, de direction, toutes les commandes sont très raides, de plus les accélérations subies dépassent les trois jets. Même si nos épreuves sont très courtes, il faut une de préparation physique pour espérer à l’aise derrière le volant. Nicolas Schatz a donc un coach qui met en place un programme sportif correspondant à ses besoins. Inutile de devenir une bête de force, ni un marathonien, mais simplement avoir une condition musculaire entraînée adaptée. Par exemple pour espérer appliquer la bonne pression de frein pouvant monter jusqu’à 80 kgs. Autre exemple, dans les virages, freinages, sa tête part dans tous les sens sous l’effet de la force centrifuge. Il doit donc préparer ses muscles du cou afin d’éviter d’éventuels traumatismes. Il se retrouve alors le seul dans la salle de sport qu’il fréquente à avoir un élastique autour de la tête et à faire ce genre de répétitions. Renforcer le gainage est obligatoire pour avoir un haut du corps bien tenu, et ainsi avoir une précision maximale dans tous les gestes appliqués au volant. Enfin lorsqu’il est sur l’épreuve, il y a toute une phase préparatoire qui permettra d’être performant. Eveil mental, échauffement étirement pour, le départ donné, être au meilleur de sa forme.
II- Gestion du stress
Avec son parcours extrêmement court, entre ravins et rochers, les prises de vitesse extrêmes, les enjeux du résultat, la course de côte automobile génère beaucoup de stress avant le départ. Le pilote et conférencier a effectué une étude sur un concurrent à l’aide d’un cardio fréquence mètre, qui a révélé que la prise de pulsation maxi était en prégrille, avant le départ. Une fois le départ effectué, elle diminue rapidement au fil des virages. Elle augmente à nouveau très progressivement (suite à toutes les actions réalisées par le pilote). Cet état « d’avant départ » est capital pour la performance, s’il est trop ou pas assez stressé il sera impossible d’aller chercher la performance optimale. Il faut se situer dans le stress positif. Celui qui permet au pilote d’exploiter ses capacités maximums.
Le premier facteur influençant le stress est « l’inconnu », qui créé le doute et donc la méfiance On doit alors maîtriser à la perfection son sujet. Dans son sport, c’est de connaître par cœur le parcours. C’est aussi savoir parfaitement l’endroit où il doit inscrire ses roues, sur l’intégralité du circuit, où il doit freiner, ou accélérer… Ainsi quand il est sur la ligne de départ, il ne pense qu’à réciter la leçon préparée auparavant. D’ailleurs, ils ont recours à la même procédure que les skieurs de descente : la visualisation mentale.
C’est simple : En fermant les yeux, il visualise tout le tracé en virtuel comme s’il était en course, ainsi se remémore-t-il tous les points de repères de trajectoires.
Le deuxième facteur influençant le stress est la confiance :
- En sa voiture. Elle doit être parfaitement préparée car si une pièce se desserre ou cède, il risque l’accident, la blessure.
- En l’équipe qui l’entoure. Elle a la charge de la préparation technique.
- En lui. Le bolide si bichonné, et si convoité est l’un des plus performants du paddock mais surtout l’un des plus compliqué à piloter. Cela implique d’être à l’aise avec toutes les méthodes de pilotage afin d’exploiter son potentiel sans se faire dépasser par les 500 chevaux.
Evidemment, le bien être est aussi capital dans la force mentale. Il est alors important d’être reposé, mais aussi assez éveillé. En dehors des compétitions, la pratique de sport est une aide pour se « vider » la tête de toutes les tracasseries que l’on pourrait rencontrer. Ainsi il peut se concentrer sur ses objectifs de pilote lors des épreuves. Bien dans sa tête, il a confiance en son matériel car son équipe est sérieuse, il maîtrise son environnement tracé, son outil qu’est sa voiture, il n’a alors qu’à faire son maximum. Si le travail en amont est bien réalisé le résultat doit être présent. Evidemment, le résultat passe par la réussite, un facteur qu’on ne peut pas gérer mais, qui paraît-il, se provoque!
III- Gagner et rester le meilleur
Avant d’ambitionner un résultat, il faut d’abord travailler, se préparer, optimiser, se remettre en question … car la victoire est le résultat possible si toutes ces phases sont bien réalisées. Dans ce sport, tout se perfectionne. La course de côte automobile est un sprint qui dure une ou deux minutes où l’objectif est de faire le zéro faute. La victoire se joue au centième voire même au millième de seconde, avec des vitesses de pointe dépassant 250 km/h au milieu de murets et rochers sur des routes de montagne. La place à l’improvisation est inexistante. Le moindre détail peut être décisif. Il sait exactement où il va inscrire ses roues, avec qu’elle trajectoire il va aborder chaque virage du circuit, l’instant où il va accélérer et freiner. Il possède une maîtrise parfaite du tracé. La voiture est préparée différemment et spécifiquement pour chaque circuit. Nous avons douze épreuves qui constituent le championnat. Elles requièrent chacune une configuration de voiture spécifique. Il ajuste donc les amortisseurs, les rapports de boîte à vitesse, les géométries de train roulants, et une multitude de paramètres pour tirer le meilleur de la machine sur chaque piste. Sa préparation physique est orientée selon ses besoins dans son activité spécifique. Par exemple, je me muscle une zone du corps peu commune : le cou. En effet, au volant, il subit des accélérations frôlant trois jets. Sa tête part dans tous les sens, et peut provoquer un traumatisme des cervicales. A l’inverse, inutile pour lui d’avoir la capacité cardiaque d’un marathonien puisqu’il est dans une configuration « sprint ». La pratique de sport, en dehors des compétitions, est un moyen pour affuter la force mentale. Obligatoire pour trouver la performance en course, mais aussi pour rester à haut niveau. Il y a quelques années, lorsqu’il était l’outsider, il bénéficiait d’un engouement général qui le poussait à taquiner le champion.
Une fois premier, il y a un grand changement. On devient le pilote à battre, l’adversaire de tous, celui que tout le monde envie. L’image véhiculée change aussi radicalement : quand on n’est pas premier on peut prétexter d’un manque de budget, quand on gagne c’est impossible. On est champion, on gagne tout, on est dans la presse, en réussite sportive on n’est évidemment pas dans le besoin. Il faut alors faire face, toujours se focaliser dans les objectifs qui permettent la victoire et faire au mieux le travail. Pour rester le plus rapide, le conférencier Management et pilote se positionne dans une dynamique d’amélioration continue. Il remet toujours en cause ses choix. Il est constamment à la recherche de nouvelles pistes de réglages, d’optimisation pour garder un temps d’avance sur la concurrence.
IV- La prise de décision
Avant d’effectuer une tâche, il y a une multitude d’actions à réaliser. On se tâte, on réfléchis, on tergiverse. Puis on se décide et on effectue l’action. Quand Nicolas Schatz est dans sa voiture de course a 250 km/h dans une courbe rapide, il se passe la même chose : C’est le traitement de l’information. Exemple : Ses yeux détectent le virage, avec ses capteurs sensoriels du bassin, il ressent les réactions de la voiture. Si elle dérape du train arrière (survirage dans le jargon), ses capteurs associés à l’oreille interne vont ressentir ce mouvement de lacet. Au niveau du cerveau, une multitude de proposition d’action vont être proposées : je freine, j’accélère, je contre braque, … Le cerveau explore toutes les pistes, en les confrontant et en faisant un parallèle avec le vécu, pour prendre la bonne décision. Dans cet exemple, il faut contre braquer en gardant un filet d’accélérateur. Il va donc commander via les voies motrices les bons muscles avec l’intensité et la vitesse adéquate. Le temps entre « je perçois l’information » et « j’exécute une action » s’appelle le temps de réaction. Il est très important dans la performance, et il s’optimise. Plus notre cerveau a vécu une même situation, le plus il sera capable d’occulter les mauvaises solutions. En répétant une action, on optimise la prise de décision et donc la performance. C’est la raison pour laquelle il faut s’entraîner avant de faire de la compétition. Cependant, le point de départ de l’action étant la vision du virage, il est crucial de prendre des points de repère de pilotage très fiable. Dans son activité, à 250 km/h au milieu des murets et rochers, il y a une vitesse de défilement délirante. La vision périphérique est saturée, il doit prendre des repères de pilotage fiable et facilement visible dans la vision centrale. Il y a d’autres paramètres qui peuvent influencer la prise de décision : la fatigue normale et la fatigue nerveuse (baisse d’attention et de concentration). Plus on est fatigué, plus la capacité à gérer les informations est réduite. Cependant, le nombre d’informations à traiter ne change pas, le cerveau stoppe la commande d’actions annexes. Par exemple : arrêt de la respiration en situation de grande concentration. En compétition, notamment dans les courbes rapides il lui arrive d’être en apnée. Pendant les meetings de compétition, Nicolas pilote uniquement six minutes dans la journée. Lorsqu’il attend, sa tension nerveuse diminue mais quand il prends le départ il faut qu’il soit en pleine possession de ses capacités car la course sprint se joue en deux minutes maxi. Il effectue un exercice de réveil mental. La procédure est simple : avant le dépar, il jette un caillou en l’air et essaie de le réceptionner. Au début il le rate mais une fois le système nerveux réveillé il l’attrape sans soucis. Enfin, comme expliqué précédemment les temps de réactions s’optimisent. La procédure est de s’entraîner mais il existe une pratique virtuelle. Avant chaque départ, il effectue comme les skieurs la visualisation mentale. En gardant les yeux fermés, il visualise son parcours, en me rappelant chaque repère et chaque action associée. Ainsi il effectue virtuellement la course et engrange du vécu, qui diminuera le temps de réaction.
V- Derrière le pilote, une équipe, une armée
En « démarrant de rien », Nicolas monte régulièrement sur les podiums. A chaque fois, son nom et son prénom retentissent, il est le seul à être interviewé, le seul à lever la coupe. Les speakers de courses l’annoncent vainqueur et tout le monde y croit. Normal car pour le public c’est lui qui gagne vu qu’il est seul au volant de la voiture. Alors que c’est totalement faux. C’est l’équipe au complet avec tous les intervenants qui gagne. De la société de communication, jusqu’au motoriste qui optimise les performances moteur, en passant par les mécaniciens qui montent et démontent sans cesse l’intégralité de sa voiture. Lui, effectue la touche finale en menant tout ce travail à la victoire. Mais avant d’espérer ce résultat, il y a tout un travail avec des problèmes à résoudre et des choix à faire. A commencer par celui du matériel, il faut la voiture la plus performante mais aussi avec un constructeur qui sache être réactif lorsque le moindre souci se déclare. L’échange avec les ingénieurs est aussi très important pour garantir une collaboration efficace, bénéficier des dernières évolutions. S’équiper du meilleur motoriste pour avoir les meilleures performances moteur, il faut trouver une société expérimenté dans la liaison au sol pour affuter le système d’amortissement. Le seul contact de la voiture avec le sol est ses pneus, le choix du manufacturier est capital. Une fois le bon matériel acquis, il faut une équipe technique rigoureuse sérieuse, en qui pouvoir déléguer toutes les opérations mécaniques. Gérer toute l’intendance matériel et humaine sur la vingtaine d’épreuves disputées dans toute la France. En effectuant toutes ces tâches aux mieux, le pilote acquiert une grande confiance qui lui permet de libérer son esprit dans son pilotage. De côté pilote, pour affuter sa forme physique, Nicolas fait appel à un coach sportif qui doit lui aussi prendre garde à bien jauger son besoin pour lui construire un programme le plus adapté possible. Quand on dit que, la performance ne tient à rien ! Il suffit d’une erreur de l’un de tous les intervenants du projet pour que ça rate… Un exemple concret. Lorsque Nicolas essaie pour la première fois sa Norma, au bout de 8 kilomètres de circuit le moteur casse. Le patron de la marque ne comprenait pas la cause car pour lui, ses mécaniciens n’avaient pas fait d’erreur. Une fois avoir tout démonté, ils se sont aperçus que le réservoir d’essence (matériaux souple en avant du moteur), sous la chaleur est monté en pression. En gonflant, il a déformé la plaque qui le maintient dans son logement. Cette plaque est venu contre la courroie de pompe à huile, qui a cédé, et le moteur a serré. La cause : un clapet à 10€ défectueux. Cet erreur de ce sous-traitant nous engendre une casse moteur de 45 000€ et à remis en question une saison de course qui représente 100 000€…
Le conférencier d’entreprise termine par le point de départ : avant d’espérer piloter, il lui faut trouver le financement pour pouvoir s’aligner sur la saison. Entrepreneurs, chefs d’entreprises forment alors l’équipe, lui permettant ou non d’obtenir le matériel compétitif pour espérer la victoire.
Le conférencier d’entreprise, Pilote français de course de côte, Sextuple champion de France de la Montagne, Coach de pilotage
Le conférencier d’entreprise, Pilote français de course de côte est un passionné de sport automobile depuis tout jeune. Avant même d’avoir le permis de conduire en poche, il a passé la plupart de ses weekends en spectateur sur les bords des circuits et des routes. Une fois le sésame en poche, il débute la compétition « sans un sou en poche » en bon débutant qui se respecte avec les déboires qui vont avec. La deuxième année, avec toujours aussi peu de moyens, son père et lui ont décidé de construire leur propre voiture qui s’avèrera être une très bonne arme. Les résultats ont commencé à germer ce qui lui a permis de partir à la conquête de partenaires. Il a pu alors faire évoluer son matériel, puis changer de monture. Après avoir gagné beaucoup d’épreuves régionales, il est devenu Champion de France « Espoir-de 25 ans », puis élu pilote de l’année par le magazine Echappement, et enfin sextuple Champion de France de la Montagne consécutif (une première dans l’hexagone). Au fil des années, malgré les titres, lui et son équipe n’ont cessé de travailler, de se remettre en question pour toujours progresser.
Langue : Français.
PERFORMANCE – Quel est l’intérêt d’organiser une conférence PERFORMANCE pour vos employés, collaborateurs, salariés ?
Organiser une conférence PERFORMANCE pour vos employés, collaborateurs, salariés peut avoir plusieurs avantages :
- Amélioration des performances : Une telle conférence peut aider à améliorer les performances en fournissant des informations sur les meilleures pratiques, les nouvelles technologies et les méthodes de travail efficaces.
- Motivation : Elle peut servir à motiver les employés en reconnaissant leurs efforts et en mettant en valeur les réussites individuelles et collectives.
- Formation continue : Les conférences sont souvent l’occasion pour les employés d’apprendre de nouvelles compétences et de se tenir au courant des dernières tendances et innovations dans leur domaine.
- Renforcement de l’esprit d’équipe : En rassemblant tout le monde dans un même lieu, ces événements peuvent renforcer l’esprit d’équipe et favoriser une meilleure communication et collaboration entre les employés.
- Vision et direction : C’est une occasion pour la direction de partager la vision et la direction de l’entreprise, ce qui peut aider les employés à comprendre comment leur travail s’inscrit dans l’ensemble de l’entreprise.
- Réseautage : Les conférences offrent également une excellente occasion de réseautage, permettant aux employés de nouer des relations avec leurs collègues et d’autres professionnels de leur secteur.
En somme, une conférence PERFORMANCE peut être un investissement précieux pour améliorer la productivité, la motivation et la satisfaction des employés.
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