Hommage à Pierre Gilles de Gennes
Prix Nobel de Physique
né à Paris 1932
décédé 18 mai 2007
Pierre-Gilles de Gennes est né en 1932 à Paris. Il effectue ses études supérieures à l’Ecole Normale Supérieure de Paris et travaille ensuite comme Ingénieur de recherche au Commissariat de l’Energie Atomique, de 1955 à 1959.
Il obtient en 1957 le titre de Docteur en Sciences : sa thèse porte sur les aspects théoriques de la diffusion des neutrons dans les milieux magnétiques. De 1961 à 1971, Pierre Gilles de Gennes est professeur à la Faculté des Sciences d’Orsay et en 1971, il est nommé professeur au Collège de France. Il poursuit des travaux remarquables sur les phénomènes d’ordre dans des milieux complexes. L’importance de ces travaux lui vaudra d’être nommé Membre de l’Académie des Sciences en 1979 et d’être reconnu comme l’un des pionniers de ce que lui même désigne souvent comme la physico-chimie de la matière ìmolleî.
En 1991, Pierre Gilles de Gennes reçoit le prix Nobel de Physique. Ce scientifique d’exception a été le premier à s’attaquer à des problèmes de transition ordre-désordre dans des matériaux aussi complexes que les polymères, les gels, les cristaux liquides et plus récemment la matière granulaire. Les travaux de Pierre Gilles de Gennes ont généré de très nombreuses études relevant tant de la physique et de la physico-chimie fondamentale que des sciences appliquées.
A côté de cette activité de recherche du plus haut niveau, Pierre Gilles de Gennes consacre une part importante de son activité à l’enseignement. Il est directeur de l’Ecole de Physique et Chimie de la ville de Paris depuis 1976 et, durant ces dernières années, il a consacré une part importante de son temps à partager avec les jeunes de très nombreuses écoles et lycées, son enthousiasme pour la recherche scientifique.
Le Nobel de physique a même joué au cinéma, dans le film «Les Palmes de M. Schutz» réalisée par Claude Pinoteau en 1997. Dans ce film inspiré de la vie de ses célèbres prédécesseurs Pierre et Marie Curie, il interprétait l’un des deux cochers, l’autre étant Georges Charpak, prix Nobel de physique 1992.
Pierre-Gilles de Gennes est décédé le 18 mai 2007.