La qualité de son expertise en prospectives économiques et financières, son indépendance d’esprit, son regard décalé en font un conférencier très apprécié. Il participe à Intégrale Placements sur BFM Business, anime une chronique mensuelle, fait de nombreuses apparitions dans les quotidiens nationaux.
Conférencier
Prospectives économiques et financières
Croissance ou décroissance ?
La qualité de son expertise économique et financière, son indépendance d’esprit, sa liberté de discours et son regard décalé en font un intervenant très apprécié des médias depuis plusieurs années.
Le conférencier participe régulièrement à l’émission Intégrale Placements sur BFM Business, anime une chronique mensuelle dans l’Agefi et fait de nombreuses apparitions dans les principaux quotidiens nationaux (Les Echos, Le Monde, Le Figaro, etc) et à la radio (Europe1, France Culture, RMC, etc). Il est l’invité de l’émission C à dire sur France 5 à l’occasion de la sortie de son ouvrage qui défraie la chronique, « La Chine, une bombe à retardement ».
Fort de son caractère indépendant, Le conférencier prospectiviste propose des analyses prospectives très tranchées et pas toujours consensuelles bien que purement factuelles (« un bon graphique en dit parfois plus qu’un long discours »), avec une conviction forte : l’avenir des économies est inscrit dans leur ADN démographique (consommation des ménages, politiques publiques, allocation d’actifs, investissement des entreprises, etc.)
Il tient depuis 2012 un discours fort et à contre-courant de beaucoup de ses confrères et intellectuels sur la situation économique des pays industrialisés. Pour lui, nos sociétés ne connaissent pas une crise mais une transition économique dans la mesure où l’état final ne ressemblera pas à l’état initial du fait de la baisse significative du potentiel de croissance au regard du vieillissement des populations. Face à cette profonde mutation de l’environnement économique, il s’efforce de convaincre les chefs d’entreprise du besoin vital de changer leurs pratiques voire leur business model pour survivre dans un premier temps avant de prospérer dans un second mouvement.
Un monde fini infiniment complexe où s’intègrent les matières premières
Sans être un expert de l’énergie et des matières premières, Pierre Sabatier aborde le sujet sous un angle macroéconomique pour nous inviter à reconstruire des modèles de société et d’entreprise favorisant la frugalité énergétique : l’objectif est à la fois de réduire nos besoins énergétiques et développer des pratiques moins énergivores.
Au cours de cette conférence, il aborde la transition énergétique sous l’ange de la question des crises d’approvisionnement (enjeux de sécurité et d’autonomie nationales), de croissance/décroissance (enjeux économiques) et de nouveaux modèles de société (enjeux écologiques à savoir humains et environnementaux).
Décroissance ? Décroissance économique ? Décroissance matérielle ? De quoi parlons-nous ? Et si décroissance pouvait aussi être synonyme de croissance ?
La croissance, dans sa définition économique, est une comptabilisation financière puisqu’il s’agit de la création de richesses, appréhendée comme la somme des valeurs ajoutées des agents économiques, publics et privés.
Il est ainsi possible d’augmenter la croissance économique (PIB) tout en mettant en œuvre une décroissance matérielle, en créant plus de valeurs ajoutées sur les biens produits en moindre quantité et en développant encore davantage une économie de services.
Si nous orchestrons collectivement une décroissance de la production et de la consommation matérielles pour des questions de finitudes des ressources naturelles, d’enjeux climatiques et environnementaux, il y aura une augmentation de la production et de la consommation de services. Nos économies développées sont déjà à 80% des économies de services et non de biens matériels, et leur contribution est croissante au regard des enjeux de transition énergétique et démographique (vieillissement accéléré de la population).
Jusqu’à présent la croissance était la finalité selon l’idée que la fin justifie les moyens. Nous nous trouvons à un virage où la révolution des 3 C exprime de nouvelles aspirations de la part des citoyens, des collaborateurs et des clients qui ne vont plus dans le sens de cet adage. La notion de durabilité consiste à réinterroger les moyens qui nous permettent d’arriver à cette finalité de richesse créée. Elle remet en question l’idée selon laquelle la croissance ne pouvait s’obtenir qu’en devenant de plus en plus gros.
Le modèle territorial et entrepreneurial que l’on a mis en avant dans le monde d’avant c’est grossir, grossir, grossir, s’agglomérer/se racheter les uns les autres, jusqu’à devenir des mastodontes. Le paradigme a changé et dans le monde qui se dessine actuellement la façon de créer la richesse importe plus que la finalité. Le nouveau levier de croissance est comment grandir ensemble plutôt que grossir. Les modèles d’organisation qui seront les plus modernes demain et qui seront valorisés sont ceux qui reposeront sur l’idée que la puissance découle de la capacité à connecter les petits ensemble. Ce changement de paradigme nécessite de réinventer le fonctionnement nos modèles de Société et de sociétés en profondeur.
On n’est ni pour ni contre la croissance, on la constate. La croissance est la solution de l’équation, ce n’est pas un paramètre de l’équation. Elle résulte uniquement de notre capacité à créer les conditions d’expression de ce que nous sommes en tant que population, à créer de la richesse par rapport à l’année qui précède.
Réduction de nos besoins énergétiques et développement de pratiques moins énergivores
La reconstruction de nos modèles de Société et d’entreprises doit favoriser la frugalité énergétique dans un monde de ressources finies et conformément à nos engagements pour le climat à horizon 2040.
Deux axes pour mettre en œuvre cette frugalité énergétique :
- réduire nos besoins énergétiques : proximité de nos activités humaines et avec la nature
Nos nouveaux modèles de société et d’entreprises devront permettre de réduire la distance pour que nos populations aient moins besoin de recourir à des déplacements motorisés, consommateurs d’énergie (naturelle et humaine).
Une proximité avec la nature permettra à nos populations de respecter davantage leur environnement naturel dans la mesure où elles vivront au quotidien avec elle, par elle et pour elle. Cela implique un réaménagement du territoire pour rééquilibrer l’activité économique sur l’ensemble du territoire plutôt que de la concentrer dans quelques métropoles vectrices aujourd’hui d’externalités négatives préjudiciables pour l’Homme et son environnement naturel.
L’objectif sera de rapprocher les lieux de travail et les lieux de vie, or contrairement aux idées reçues il est plus simple de déplacer les entreprises et les emplois que les populations (obstacle du prix de l’immobilier, contraintes familiales, attachement à ses racines, etc.) Et de rapprocher les lieux de production, de transformation et de distribution, ce qui nous octroiera en prime une plus grande autonomie et une meilleure résilience aux tensions commerciales internationales.
- avoir des pratiques moins énergivores : la base du développement durable, de l’économie circulaire c’est de faire mieux avec ce que l’on a à disposition
Les entreprises doivent innover pour avoir des produits moins énergivores et favoriser les produits durables et réparables. La recherche d’une efficacité énergétique maximale sera aussi au centre de nos enjeux contemporains. La sobriété énergétique sera également préconisée pour réduire autant que possible le gaspillage et consommer juste ce dont nous avons besoin. Une autre voie à développer et généraliser autant que possible est l’autonomie de production, qui passe par des énergies renouvelables adaptées aux caractéristiques de son territoire (terrain, climat).
Le conférencier Président fondateur de son cabinet indépendant de prospectives économiques et financières.
Le conférencier a l’originalité d’être créateur d’entreprises et économiste. Il est Président fondateur de son cabinet indépendant de prospectives économiques et financières. Prix Turgot 2013 du Jeune Talent en économie financière, membre du cercle Turgot et cofondateur du think-tank Les Econoclastes, enseignant à l’Institut d’Administration des Entreprises de l’université paris 1 Panthéon Sorbonne et à AgroParisTech dont il préside l’association des diplômés. La qualité de son expertise, son indépendance d’esprit, sa liberté de ton et son regard décalé en font un intervenant très apprécié des médias depuis plusieurs années. Il participe régulièrement à l’émission Intégrale Placements sur BFM Business, anime une chronique mensuelle dans l’Agefi et fait de nombreuses apparitions dans les principaux quotidiens nationaux (Les Echos, Le Monde, Le Figaro, etc) et à la radio (Europe1, France Culture, RMC, etc). Il est l’invité de l’émission C à dire sur France 5 à l’occasion de la sortie de son ouvrage qui défraie la chronique, « La Chine, une bombe à retardement ». Il est aujourd’hui Key Note Speaker à succès dans de nombreux événements publics.
Son objectif : « Allier le discours d’un créateur d’entreprises avec l’expertise d’un économiste pour permettre à ses clients de penser « out of the box » pour mieux comprendre le monde qui vient et devenir acteur plutôt que spectateur ».
Langue : Français.
ÉCONOMIE – Quel est l’intérêt d’organiser des conférences d’entreprise sur L’ÉCONOMIE des différents pays pour vos employés, collaborateurs, salariés ?
Organiser des conférences d’entreprise sur l’économie des différents pays peut apporter de nombreux avantages à votre organisation et à vos employés. Voici quelques raisons pour lesquelles vous pourriez envisager de le faire :
- Mobilisation des collaborateurs : Les conférences permettent de mobiliser vos employés autour d’objectifs spécifiques liés à l’économie mondiale. Cela peut renforcer leur compréhension des enjeux économiques et les motiver à contribuer activement à la réussite de l’entreprise.
- Stratégie et sensibilisation : Les conférences sont l’occasion idéale pour présenter de nouvelles stratégies commerciales et sensibiliser les collaborateurs aux défis économiques auxquels l’entreprise est confrontée. Elles permettent également de discuter des opportunités et des risques liés à l’économie mondiale.
- Émergence d’idées : Les conférences favorisent le brainstorming et la créativité. En discutant des tendances économiques, les participants peuvent générer de nouvelles idées pour améliorer les processus internes, développer de nouveaux produits ou services, ou explorer de nouveaux marchés.
- Débats sur des questions d’actualité : Les conférences offrent un espace pour débattre des problématiques économiques actuelles. Cela permet aux employés d’approfondir leur compréhension des enjeux mondiaux et de partager leurs points de vue.
- Renforcement de la crédibilité et du réseau : Organiser ou participer à des conférences permet à votre entreprise de démontrer son expertise dans le domaine économique. C’est une opportunité de renforcer votre crédibilité en tant que leader d’opinion et d’élargir votre réseau professionnel.
En somme, les conférences sur l’économie des différents pays peuvent contribuer à l’apprentissage, à la motivation et à la croissance de votre entreprise, tout en offrant un espace pour des échanges constructifs entre les collaborateurs
Consultez les explications sur les interventions proposées par l’agence conférencier et voyez les exemples par ici. Vous pouvez les contacter pour leur faire part de vos besoins spécifiques et obtenir un devis personnalisé. 😊
Autres exemples de conférences, sur l’ÉCONOMIE dans votre entreprise.